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Témoignage – GAEC de la Vidallière : Des paddocks bien pensés pour un pâturage serein


Nous sommes Cyril Chorain et Mickael Peyrache, associés au GAEC de la Vidallière, une exploitation laitière située à Marlhes, dans les monts du Pilat (42). Nous élevons 60 vaches Montbéliardes en agriculture biologique, avec une moyenne de 7 800 litres de lait par vache et par an, et élevons également une vingtaine de génisses (15 de renouvellement et 7 croisées) sur un total de 103 hectares.


Depuis 2022, nous avons mis en place un système de pâturage tournant dynamique (PTD), convaincus que nous pouvions améliorer encore l’exploitation de l’herbe disponible autour du bâtiment.


Repenser l’organisation : du pâturage au fil à un système paddock


Avant 2022, notre organisation reposait sur un pâturage au fil mobile, déplacé chaque jour, avec un retour en arrière plus ou moins bien maîtrisé. C’était une méthode fonctionnelle, mais qui posait régulièrement des problèmes de gestion : imprécision sur les surfaces offertes, accès compliqué à certaines zones, organisation quotidienne répétitive...


Nous avons donc décidé de structurer notre pâturage, avec l’objectif de professionnaliser cette phase de l’alimentation, tout en simplifiant notre quotidien.


Structuration du parcellaire : 40 paddocks, un réseau d’abreuvement, des chemins stabilisés


cartographie des 40 paddocks

Nous avons découpé une quarantaine de paddocks d’environ 0,55 hectare chacun. Parmi eux, une trentaine sont utilisés chaque année dans la rotation des vaches laitières, les autres étant réservés à la fauche ou à d’autres catégories d’animaux.


Chaque paddock est accessible via un chemin central amélioré, et nous avons bétonné les deux sorties de stabulation pour fiabiliser les accès même en conditions humides.


Côté abreuvement, nous avons enterré un réseau avec une quinzaine de bacs partagés (1 pour 2 paddocks), ce qui limite le travail quotidien et assure une autonomie complète du troupeau à l’herbe.


présentation des services Opti'pâture

Des résultats visibles sur les prairies et les performances


La qualité de nos prairies s’est nettement améliorée : on observe davantage de trèfle, plus de portance en conditions humides, et une productivité accrue. Nous avons aussi noté que les repousses sont plus homogènes et plus rapides.


Pour les animaux, la production de lait est plus régulière. Le système paddockisé, avec des durées de séjour adaptées (12 h, 24 h ou 48 h selon la saison), permet d’avoir une herbe toujours appétente et en quantité suffisante.


La gestion est aussi simplifiée : plus besoin de refaire les fils chaque jour. On détermine chaque semaine l’ordre de passage et les paddocks à utiliser, selon le stock sur pied disponible. Les paddocks sont prêts, il n’y a plus qu’à ouvrir.


Un chantier lourd mais rentable


Le plus difficile a été de mettre en place les paddocks la première année : clôtures, abreuvoirs, aménagements de chemin... C’est un chantier conséquent. Mais une fois que tout est en place, c’est un vrai confort de travail.


Nous avons été accompagnés dans cette démarche par Thomas d'Opti'Pâture, dont l’expertise a permis d’éviter des erreurs et de poser des bases solides dès le début.


Un mot pour ceux qui hésitent


Avec du recul, nous referions tout pareil. Ce système nous permet de mieux valoriser nos prairies, de gagner du temps au quotidien, et d’apporter plus de confort aux animaux. Nous n’avons pas observé de limites au système, bien au contraire.


Alors si vous avez la surface autour du bâtiment, l’envie de simplifier votre quotidien et de tirer davantage de votre herbe : n’hésitez pas. Une fois les paddocks en place, vous ne reviendrez pas en arrière.


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