Conseils et Ressources pour une meilleure gestion des pâturages

Rentrer les vaches à l’automne est parfois nécessaire, mais l’herbe continue souvent de pousser jusqu’en décembre. En poursuivant le pâturage avec d’autres lots, notamment les génisses, on évite les résiduels trop hauts, on valorise 30 à 45 jours d’herbe en plus et on prépare un printemps plus performant. Rentrer les vaches ≠ arrêter le pâturage.

Un bon bac à eau, ça ne coûte rien de plus. Mais un bac mal conçu, ça te fait perdre de l’herbe, du lait, et du temps. Découvre les erreurs à éviter dans la nouvelle fiche Opti’Pâture.

La fin de la saison de pâturage est le moment idéal pour lever la tête du guidon et analyser objectivement l’année écoulée. Comparer la courbe de pousse réelle à une référence régionale, calculer quelques indicateurs simples par hectare

« Oui, on peut pâturer avec des vaches à 11 000 litres en robot ! » 👉 À l’EARL des Cigognes, en Alsace, le pâturage tournant dynamique a été intégré à un système haute performance grâce à une stratégie progressive et bien accompagnée.

Avec l’arrivée des premières gelées, notamment en altitude, les prairies et les troupeaux entrent dans une phase délicate. Si l’herbe peut sembler plus appétente après un gel, sa valeur alimentaire évolue rapidement et les risques digestifs augmentent, en particulier la météorisation. Entre impact sur la qualité de l’herbe, conséquences pour les animaux et ajustements pratiques de pâturage, cet article fait le point pour vous aider à anticiper cette période charnière.

À l’automne, chaque jour de pâturage supplémentaire gagné, c’est du stock économisé et de la marge préservée. Pourtant, entre la baisse de pousse, les besoins élevés du troupeau et la météo changeante, caler ses rotations devient stratégique.

L’automne est une période clé pour implanter ou renouveler ses prairies. Avec des sols encore chauds, une bonne humidité et une pression réduite des adventices, les conditions sont idéales pour réussir son semis… à condition de bien le préparer !

Le retour des pluies de fin d’été relance la pousse des prairies… mais aussi celle des parasites gastro-intestinaux ! Strongles, douves, paramphistomes et coccidies profitent de l’humidité et des températures douces pour se multiplier rapidement. Résultat : les larves infestantes colonisent les brins d’herbe et exposent veaux, génisses et vaches à un risque accru.

La fin de l’été marque un tournant stratégique pour les systèmes pâturants. Avec le retour des pluies et des températures encore douces, la fertilisation automnale peut être un levier puissant pour prolonger la période 100 % herbe, réduire les achats de fourrages et préparer les prairies pour le printemps prochain.

« Le plus gros changement ? Le comportement des animaux. Plus dociles, plus calmes, plus simples à manipuler. Et pour nous, beaucoup moins de stress. »

fiche technique sur le plantain

« Le plus dur, c’est de créer les paddocks… mais une fois que c’est fait, c’est un plaisir d’y mettre les vaches. » 👉 Avec 40 paddocks bien pensés, un réseau d’abreuvement fonctionnel et des chemins stabilisés, le GAEC de la Vidallière a transformé son pâturage en un système fluide, productif et agréable à gérer.

Insectes et maladies émergentes : pourquoi la gestion des mouches et culicoïdes est devenue une priorité en élevage. Prévention, lutte intégrée et immunité : on fait le point.

En été, les couverts comme le sorgho ou le moha peuvent sécuriser la ressource fourragère. Mais attention : leur valeur alimentaire reste limitée et leur gestion doit être adaptée pour préserver la repousse.

fiche technique sur la luzerne pratique et visuelle, à télécharger gratuitement, pour vous aider à tirer parti de cette légumineuse, que ce soit pour produire du fourrage de qualité ou sécuriser vos pâturages estivaux.

Dormance estivale : arrêt de pousse… mais pas de stratégie ! Quand la prairie se met en pause, l’éleveur doit redoubler de vigilance. Dormance réelle ou simple ralentissement ? Faut-il pâturer, stocker, vendre ?

Et si traire tôt le matin, ce n’était pas la bonne idée ? En période de fortes chaleurs, mobiliser les vaches aux heures les plus fraîches peut nuire à l’ingestion et au confort. Dans cet article, découvre trois stratégies simples pour adapter tes horaires de traite, mieux valoriser l’herbe et préserver la santé du troupeau.

L’eau, c’est l’aliment n°1… et de loin le moins cher. Mais si elle est absente, mal placée, ou mal gérée, tout le système pâturant s’écroule : ingestion en baisse, troupeau désorganisé, performances animales et végétales en chute. Un abreuvement efficace ne se résume pas à poser un bac : c’est une stratégie à part entière.

Entre les fauches à caler, les repousses à sécuriser et les lots à arbitrer, la préparation estivale ne s’improvise pas. Dans cet article, on passe en revue les leviers concrets pour garder un système pâturant efficace malgré la chaleur : 👉 fauches précoces, 👉 stocks sur pied, 👉 flores estivales, 👉 et priorisation des lots quand tout se tend. Des repères pratiques pour ne pas subir l’été — et continuer à avancer avec du pâturage structuré.

Une fiche technique claire et pratique pour bâtir un plan de santé adapté à vos génisses en contexte de pâturage.